Depuis l’adoption en 1998 du Plan conjoint des Producteurs et productrices acéricoles du Québec, l’industrie québécoise évolue dans un système réglementé de mise en marché collective du sirop d’érable.
Les maillons d’un système complexe et efficace
L’industrie acéricole québécoise, qui produit et transforme plus de 70 % du sirop d’érable nord-américain, est considérée comme le leader mondial du secteur en matière de qualité, d’innovation et de savoir-faire. Les prix du sirop fixés au Québec servent de prix de référence dans les trois autres provinces canadiennes et les 13 états américains produisant cet or blond.
Au Québec, depuis l’adoption en 1998 du Plan conjoint des Producteurs et productrices acéricoles du Québec, l’industrie québécoise évolue dans un système réglementé de mise en marché collective du sirop d’érable. La production est encadrée par une série de règlements alors que les règles de mise en marché et les prix sont élaborés et négociés périodiquement par convention entre les représentants des Producteurs et productrices acéricoles du Québec et du CIE.
Tout le sirop de producteur vendu en vrac à des acheteurs doit obligatoirement passer par un seul canal centralisé : l’Agence de vente des Producteurs et productrices acéricoles du Québec. Ces derniers sont également responsables de gérer la réserve stratégique mondiale de sirop d’érable, dont le niveau fluctue en fonction des récoltes et aussi des ventes, en croissance constante depuis plus d’une décennie.
La vérification de la qualité et le classement par catégorie de tout le sirop en vrac du Québec est réalisé par Acer Division Inspection, une filiale du Centre ACER. Le Centre ACER est reconnu internationalement comme un leader, tant pour ses travaux en R et D que pour ses analyses pointues afin d’assurer la qualité du sirop d’érable québécois.
La Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec agit pour sa part à titre de tribunal administratif et d’organisme de régulation économique visant à favoriser une mise en marché efficace et ordonnée des produits acéricoles québécois.
Enfin, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec s’assure d’une certaine cohésion entre les acteurs de l’industrie, notamment par leur participation à la Politique bioalimentaire québécoise 2018-2025. Le gouvernement fédéral, principalement par le biais d’Agriculture Canada et de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, est également un partenaire important de l’industrie.
Images: Courtoisie de PPAQ
Les chiffres clés
usines de transformation
acheteurs autorisés
emplois directs et indirects
du sirop produit au Québec est acheté par les membres du CIE, dont 99% traité en usine par ses 23 membres transformateurs
du sirop en vrac acheté au Québec est exporté
pays d’exportation des produits de l’érable du Québec
Le processus de transformation
Cette étape importante du processus de traitement du sirop en usine demande beaucoup de coordination et d’espace d’entreposage disponible, car le sirop est produit sur une courte période d’environ 6 à 8 semaines et doit être traité avec diligence.
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Chaque baril de sirop reçu en usine est inspecté et classé par les spécialistes d’Acer Division Inspection, à la fois pour en vérifier la qualité et pour le classer dans la catégorie appropriée. Chaque catégorie de sirop est associée à un prix payé au producteur édicté par la Convention de mise en marché du sirop d’érable en vigueur.
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Les sirops sont ensuite sélectionnés en fonction des besoins des clients, puis chauffés et filtrés très finement avant d’être embouteillés ou mis dans d’autres types de contenants.
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L’emballage des produits finis est une étape de plus en plus robotisée. Ces boîtes sont ensuite mises sur des palettes en vue de leur expédition chez les clients. La logistique et le transport des produits finis constituent un véritable défi que relèvent avec brio les membres du CIE.